Riche de culture et de traditions maritimes, niché au creux de la plus belle rade d'Europe, le coeur de la ville bat au rythme de la mer et les pêcheurs viennent à quai tous les matins vendre le produit de leur pêche. Au bout du môle, près du monument au mort, le Club Nautique Seynois (1905) occupe une petite rotonde qui abrite une fresque d'Olive Tamari, peintre provençal. De nombreuses fresques sont ainsi disséminées à travers la ville et peuvent être découvertes au cours d'une promenade pédestre dans les rues piétonnes ou semi-piétonnes. 
A l'entrée du port, le pont mobile des chantiers, classé monument historique, témoigne d'un passé récent, lorsque les salves de canons saluaient le départ des navires construits par les Forges et Chantiers de la Méditerranée. Un projet ambitieux "Marépolis" permettra, dans un proche avenir, de reconvertir cet immense espace ouvert sur la rade en un technopole européen axé sur la mer, le génie océanique et la protection de l' environnement. Quelques entreprises sont déjà implantées sur le site et s'intégreront dans le projet en cours de réalisation.

Origine du nom A l' origine, le lieu dit de "La Sagno", ainsi appelé à cause de la "Sagna", plante aquatique abondante en ce terrain marécageux, était un quartier maritime de Six-Fours et déjà au Moyen Age, des négociants Six-Fournais y possédait des magasins, des entrepôts et des navires.

C'est en 1593 que le port est creusé et ce quartier marécageux devient peu à peu une populeuse et importante cité à vocation maritime, industrielle et touristique, et en même temps, la deuxième ville du département par sa population, après Toulon.

Les étapes vers l'autonomie politique ne seront pas franchies sans litiges avec la communauté Six-Fournaise, mais face à l'essor de de ce hameau maritime devenu "La Seine" et grâce à la volonté pugnace de ses habitants, la séparation d'avec Six-Fours sera consommée par lettre patente signée à Saint-Germain-en-Laye par le roi Louis XIV en juillet 1657 et enregistrée à Aix en Provence le 1 Février 1658.

Après la mise en place du premier conseil municipal, on décida de donner des armoiries à la ville La population d'alors étant principalement composée de pêcheurs et d'agriculteurs, on choisit la scène religieuse de la multiplication des pains et des poissons. Le blason comporte donc deux poissons sur fond d'azur(bleu) et cinq pains sur fond gueule (rouge). Le blason était entouré de "Sagno", il comportait une couronne comtale surmontée d'une croix épiscopale. Depuis la révolution, la couronne est remplacée par des tours, la croix pastorale supprimée, et la "Sagno" ornant le blason laissa la place à des feuilles de chêne et à un rameau d'olivier.

C'est en 1850 que la commune fut définitivement appelé 
"LA SEYNE"